Le taux d’usure : qu’est-ce que c’est ?

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Le taux d’usure : qu’est-ce que c’est ?

Le taux d’usure fait la Une de l’actualité immobilière et financière depuis quelque temps, tant son calcul n’est pas adapté à la situation actuelle. Il revient lorsque vous faites face à un banquier ou à un courtier en matière de crédits, immobiliers notamment.

Faisons le point sur ce qu’il faut savoir et son évolution temporaire en 2023.

Qu’est ce c’est ?

Le taux d’usure correspond au taux d’intérêt maximum légal que les établissements de crédit sont autorisés à pratiquer lorsqu’ils vous accordent un prêt.

Le taux d’usure sert à protéger l’emprunteur contre des propositions de prêts « trop chères ».

Plus précisément, le taux d’usure est le taux d’intérêt annuel effectif global (TAEG) maximal qui peut vous être appliqué lors de la souscription d’un prêt.  

Le TAEG est le taux d’intérêt « tout compris » d’un crédit. Il comprend notamment :

  • Le taux d’intérêt nominal (= le taux utilisé pour calculer les intérêts de votre prêt),
  • Les frais de dossier,
  • Les frais annexes payés (exemple : frais de garantie),
  • Les coûts d’assurance obligatoires

Si, au moment où le prêt vous est accordé, le TAEG du crédit dépasse le taux de l’usure, le prêt est dit usuraire. Il est interdit d’accorder un prêt à un taux usuraire.

Il existe différents taux d’usure selon le type de prêt qui vous est accordé, selon son montant et sa durée.

Quelle est l’utilité du taux de l’usure ?

Le taux de l’usure sert à protéger les consommateurs.

En effet, il protège les emprunteurs des prêteurs qui souhaiteraient proposer des taux trop élevés :  il permet donc d’éviter que les emprunteurs se retrouvent dans des situations financières difficiles et ne soient plus en mesure de payer leurs dettes

 

Comment connaître les taux d’usure ?

Les taux d’usure sont calculés par la Banque de France tous les trimestres puis publiés au journal officiel dans la seconde quinzaine du dernier mois de chaque trimestre civil.

Vous pouvez les retrouver en cliquant ici.

Comment est-il calculé ?

Pour calculer le taux de l’usure, la Banque de France réalise chaque trimestre une enquête auprès des établissements de crédit et des sociétés de financement, pour déterminer les TAEG moyens pratiqués au cours du trimestre, pour chaque catégorie de prêt.

Ainsi la formule de calcul est:

Taux effectif moyen constaté + (1/3 x taux effectif moyen) : le taux ainsi obtenu devient le taux de l’usure pour le trimestre à venir.

 

Et en pratique, que faire si un prêt m’est refusé car il dépasse le taux de l’usure ?

Vous avez la possibilité de nous contacter (lien nous contacter) en tant que spécialiste en crédits immobiliers. 

Il est également opportun de rechercher une offre d’assurance emprunteur (lien vers cet onglet du site) plus avantageuse auprès de nous, courtier en assurance emprunteur également, que celui proposé par le banquier prêteur.

La mise en concurrence des organismes prêteurs et des assureurs, même si elle ne vous garantit pas la certitude d’obtenir un crédit ne dépassant pas le taux de l’usure, peut cependant vous permettre de vérifier les meilleures offres du marché sur les deux principales composantes du TAEG que sont le taux nominal et l’assurance emprunteur.

Qu’est ce qui change en 2023 avec ce taux d’usure ?

Bonne nouvelle ! Ce mercredi 11 janvier 2023, la Banque de France a annoncé une modification temporaire du calcul du taux d’usure. Ce dernier ne sera plus révisé trimestriellement mais mensuellement.

Cette mesure qui rentrera en vigueur à compter du 1er mars, permettra aux emprunteurs d’éviter le fameux effet ciseau, c’est-à-dire de se retrouver bloqué entre la hausse rapide des taux actuellement et la formule de calcul de ce taux d’usure basé sur des taux passés de plusieurs mois. Cette usure qui se voulait protectrice devient un frein et exclut aujourd’hui des particuliers à l’accès aux crédits et donc à renoncer à leurs projets.

Immobilier résidentiel : bilan 2022 et perspectives 2023

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Immobilier résidentiel : bilan 2022 et perspectives 2023

Après une année 2022 qui s’annonce, une nouvelle fois, historique pour le marché de l’immobilier, à relativiser malgré tout, les observateurs s’attendent à un ralentissement en 2023. Si une baisse des prix est envisageable, le manque d’offres risque bien, dans certaines zones tendues, de continuer à les gonfler artificiellement.

1,1 million de transactions immobilières en 2022, ce qui en ferait la deuxième meilleure année en volume après 2021 où 1,17 million de biens avaient été vendus. Les chiffres présentés lundi 17 octobre par le groupe AVIV (Meilleurs Agents & Groupe SeLoger) dépeignent un marché de l’immobilier plein d’énergie, avec une hausse des prix de 5,6% en moyenne sur un an, particulièrement visible sur le premier semestre 2022. En effet, les derniers mois ont mis en avant l’accumulation de contraintes annoncés depuis plusieurs semaines.

Guerre en Ukraine, prix de l’énergie, inflation à près de 6%, … Les mauvaises nouvelles sont nombreuses. Cependant, les risques de blocage du marché immobilier se situent ailleurs. L’impact de la crise économique et énergétique sur l’immobilier sera minime, comparé à l’effet direct de la hausse des taux de crédit

L’obligation du Haut Conseil de stabilité financière de ne pas dépasser 35% d’endettement, le nouveau taux d’usure qui est le seuil maximal légal auquel une banque peut accorder un prêt, le poids de l’assurance emprunteur pour les plus de 50 ans ou encore la hausse spectaculaire de l’apport demandé : autant de difficultés qui pourraient durablement impacter la production de crédits, nécessaire au marché immobilier. Ainsi, selon l’Observatoire Crédit Logement, la chute de la production de crédits a été très rapide avec un recul de 32% sur août et septembre par rapport à 2021.

Quel horizon pour 2023 ?

Or, la hausse des taux et les difficultés d’emprunt sont parties pour durer. L’Observatoire Crédit Logement CSA estime de son côté que les taux se stabiliseront aux alentours de 2,45% fin 2023, après avoir connu une zone de turbulences : « Dans le scénario retenu en octobre, et compte tenu des évolutions intervenues durant l’été, le taux moyen attendu est de 1,65% pour 2022, pour s’établir à 2,40% en fin d’année. Il prendrait encore 40 points durant le 1er semestre 2023 (à 2,80% fin juin 2023), pour redescendre lentement à 2,45% fin 2023, niveau auquel il se stabiliserait en 2024. »

Bien souvent, augmentation des taux rime avec baisse du pouvoir d’achat immobilier des emprunteurs. Si les acheteurs se retrouvent bloqués, une correction des prix verra le jour.

Des disparités selon les marchés

Cette baisse devrait concerner les marchés qui ont énormément monté ces dernières années, à l’image du centre des grandes villes, où les prix ont atteint des niveaux très élevés. Au niveau national, Meilleurs Agents et SeLoger estiment de leur côté que « dans les 12 mois à venir, la hausse des prix de l’immobilier, certes vouée à ralentir, devrait toutefois se maintenir en France, avec une hausse moyenne anticipée de 3% ». Avec cependant de vraies disparités entre les différents marchés. Ainsi, à Paris, Meilleurs Agents table sur une baisse de l’ordre de -3%, quand les 10 plus grandes villes de France devraient voir leurs prix augmenter d’environ 1%.

Néanmoins, la baisse du nombre de transactions devrait illustrer les transformations en cours sur le marché immobilier. Selon le groupe AVIV, le nombre de transactions devrait reculer de 15% en 2023 qui s’explique selon par le fait que des propriétaires pourraient finalement annuler leur vente car ils ne trouvent pas de biens à acheter. Cela peut aussi en partie calmer un peu le marché.

Difficile cependant de croire que le marché aujourd’hui vendeur va se transformer en marché acheteur, avec plus d’offres que de demandes. Or, le groupe AVIV note dans son baromètre que le stock de logements aujourd’hui disponibles sur le marché français a fondu de -40% par rapport à octobre 2018. Et comme le dit l’adage, ce qui est rare est cher.

Ainsi, le marché immobilier ne devrait donc pas connaître de transformations profondes sur les prochains mois. Il va revenir à la normale, ce qui est plutôt sain, mais 2023 s’annonce tout de même être une bonne année.

CRÉDIT IMMOBILIER : EMPRUNTER À DEUX C’EST PLUS FACILE !

Nos agences - saintes - Nathalie

CRÉDIT IMMOBILIER : EMPRUNTER À DEUX C’EST PLUS FACILE !

Acheter une maison ou un appartement est toujours une étape importante dans une vie. Et que l’on achète seul ou à deux, l’étape du financement est toujours cruciale pour la réalisation du projet.

Néanmoins, une récente étude publiée par le site Vousfinancer.com indiquait que plus des 2 tiers des emprunteurs sont en couple et que ces derniers obtiennent généralement des conditions de prêt plus avantageuses.

Et pour cause, les couples sont effectivement privilégiés et ce pour plusieurs raisons :

  • En premier lieu, emprunter à deux, c’est généralement l’assurance de revenus financiers plus importants ;
  • En vertu de la clause de solidarité, en cas de perte de revenus de l’un des co-emprunteurs, le second devient responsable du remboursement du crédit ;
  • Par ailleurs, un couple sera commercialement plus intéressant pour une banque qui exigera souvent la domiciliation des comptes bancaires.

IL N’EST PAS NÉCESSAIRE D’ÊTRE MARIÉ POUR EMPRUNTER À DEUX

Qui dit couple ne dit pas nécessairement mariage. En effet, que l’on soit mariés, pacsé ou en union libre, l’important pour les établissements financeurs sera toujours la solidité du projet présenté.

Au-delà des questions liées à la contraction de l’emprunt immobilier lui-même, l’achat d’un logement sans être marié peut poser des problèmes divers notamment en cas de séparation ou de décès de l’un des co-emprunteurs. Autant de questions qui pourront être évoquées avec un notaire.

ÊTRE EN COUPLE NE GARANTIE PAS D’OBTENIR UN CRÉDIT IMMOBILIER

Bien évidemment, être en couple, que l’on soit marié ou non, ne fait pas tout. En effet, tout établissement financeur étudiera avec la plus grande attention la solidité de votre dossier afin d’évaluer la faisabilité du projet. De ce fait, un couple au dossier défaillant se verrait évidemment refuser un crédit immobilier au même titre qu’un célibataire au projet de financement peu solide.

Au regard de ces différents éléments, on comprend pourquoi les projets portés par des co-emprunteurs sont privilégiés par les banques. Néanmoins il est tour à fait possible de contracter un crédit immobilier seul si l’on dispose d’un projet solide.

 

Quel que soit votre situation et la nature de votre projet, n’hésitez pas à contacter LG Courtage. Nos courtiers en crédit immobilier étudieront avec attention votre demande pour vous trouver les meilleures solutions de financement.