PRÊT IN FINE

PRÊT IN FINE

Généralement utilisé dans les investissements locatifs, le prêt relais est un prêt qui ne se rembourse qu’en une seule fois au terme du prêt.

Les mensualités sont seulement constituées d’intérêts.

Ce prêt est réservé aux personnes disposant de 20 à 30% d’apport minimum. Pendant toute la durée du prêt, le capital est nantit sur un placement et sera complété par des versements périodiques afin de garantir à l’établissement préteur le remboursement de ce prêt.

Si l’emprunteur dispose d’un apport très important, un versement unique sur le placement nantit pourra être suffisant.

L’objectif du placement est de capitaliser suffisamment afin d’obtenir les sommes nécessaires au remboursement du prêt In Fine à son terme.

Les avantages du prêt In Fine pour l’emprunteur

– Les mensualités sont beaucoup plus faibles que celles d’un prêt amortissable étant donné qu’elles ne sont composées que d’intérêts. L’effort de trésorerie de l’emprunteur est donc moins important ;

– Le régime fiscal des résidences locatives permet à l’investisseur de déduire la totalité des intérêts payés des revenus locatifs perçus pendant l’année.

Néanmoins, malgré ces aspects attractifs pour les investisseurs, le prêt In Fine présente un inconvénient majeur, les taux pratiqués étant généralement plus élevés que ceux des prêts amortissables.

PRÊT CEL ET PEL

PRÊT CEL ET PEL

Le plan épargne logement (PEL) et le compte épargne logement (cel) sont des placements bancaires qui permettent de se constituer un apport en vue d’un emprunt immobilier et de bénéficier de prêts à taux avantageux.

 

Le principe des prêts PEL et CEL

Afin de se constituer des droits à prêt, les PEL et CEL doivent être ouvert depuis :

  • 4 ans minimum pour le PEL ;
  • 18 mois minimum pour le CEL.

Le taux du prêt que l’on peut obtenir est fixé à l’ouverture du PEL et du CEL. Le montant du prêt sera calculé en fonction de l’épargne constituée et de la durée du prêt. Il n’y a pas de frais de dossier et les frais de garantie sont réduits sur ces prêts.

Montant du prêt PEL maximum : 92 000 €

Durée du prêt PEL maximum : de 4 à 10 ans

 

Montant du prêt CEL maximum : 23 000 €

Durée du prêt CEL maximum : de 2 à 15 ans

 

Ce qu’ils peuvent financer

  • L’acquisition d’un bien immobilier neuf ou ancien pourvu qu’il serve de résidence principale à
  • L’acquéreur lui-même, à un membre de sa famille ou à son locataire ;
  • L’acquisition d’une résidence secondaire (neuve uniquement pour le PEL) ;
  • L’acquisition d’une place de parking ou de stationnement à proximité du domicile ;
  • L’acquisition d’un local commercial ou professionnel, neuf ou ancien, pourvu qu’il comporte également le domicile du bénéficiaire ;
  • Les travaux d’extension, d’amélioration, d’économie d’énergie, à l’exception de tous petits travaux d’entretiens de la résidence principale de l’emprunteur, d’un des membres de sa famille ou de son locataire ou de sa résidence secondaire si elle fait l’objet d’un usage personnel et familial.

Qui peut bénéficier de ces prêts ?

Tout détenteur (mineur ou majeur) d’un PEL ou CEL et qui a cumulé suffisamment de droits peut bénéficier de ces prêts à taux intéressants.
Les droits sont cessibles aux membres d’une même famille (la cession est impossible entre concubins et entre cousins) :

  • Tout titulaire d’un PEL depuis au moins 3 ans,  peut céder ses droits à un membre de sa famille pourvu qu’il soit lui-même détenteur d’un PEL depuis au moins 3 ans.
  • Tout titulaire d’un CEL peut céder ses droits à un membre de sa famille pourvu qu’il soit  lui-même détenteur d’un CEL. (L’un des 2 CEL doit avoir 18 mois d’ancienneté).

LE PRÊT 1% EMPLOYEUR

LE PRÊT 1% EMPLOYEUR

Le prêt 1% employeur est un prêt permettant de bénéficier d’un prêt à taux faible (généralement 1.5% hors assurances), pouvant aller de 5 à 25 ans.

Personnes concernées :

Le prêt 1% employeur concerne tous les salariés des entreprises employant de plus de 10 salariés.

Toutes les entreprises de plus de 10 salariés versent 0.45% de la masse salariale à des organismes spécialisés, au titre de la construction. Exemple d’organismes : CIL, APEC, GIPEC, …

Les cotisations versées apparaissent sur votre bulletin de salaire.

Pour connaître le montant du prêt que vous pouvez obtenir, il faut vous renseigner auprès de votre employeur et de l’organsime auquel il cotise.

Néanmoins, il faut savoir que le prêt 1% employeur n’est pas un droit. L’employeur peut choisir le mode d’utilisation de ses cotisations : il peut les faire valoir pour la location, il peut déterminer un ordre de priorité parmi les salariés, en terme de situation familiale ou en cas de mutation. Il peut aussi avoir utilisé la totalité de sa contribution pour l’année.

Ce qu’il peut financer

Le prêt 1% employeur ne peut servir que dans le cadre de la résidence principale, il peut financer :

  • des logements neufs ;
  • des logements anciens, avec ou sans travaux, respectant les normes d’habitabilité d’un logement ;
  • des travaux de mise en conformité d’un logement de plus de 15 ans ;
  • des travaux d’aménagement et d’agrandissement de votre résidence principale.

Les conditions d’octroi

Pour bénéficier de ce prêt, il faut généralement remplir les conditions suivantes :

  • Etre primo-accédant ou en situation de mobilité professionnelle ;
  • Avoir 10% d’apport ;
  • Ne pas dépasser 33 % d’endettement (voire moins pour certains organsimes) ;
  • Ne pas dépasser un certain plafond de ressources.

Pour en savoir plus sur les conditions d’octroi et le montant du prêt auquel vous pouvez prétendre, nous vous conseillons de vous rapprocher de l’organisme auquel cotise votre employeur.

PRÊT RELAIS

PRÊT RELAIS

Le prêt relais intervient lorsque vous achetez un nouveau bien immobilier avant d’avoir revendu celui que vous possédez déjà.

Afin de faciliter votre nouvelle acquisition, l’établissement préteur va vous avancer une partie de ce que vous allez récupérer sur la vente de votre premier bien. Cette avance sur votre apport futur est appelée « prêt relais ».

Pour calculer le montant de votre prêt relais, il faut une estimation de votre bien réalisée par un notaire ou par une agence immobilière (justificatif écrit obligatoire). Du montant estimé seront imputées les sommes vous restant à payer sur ce bien. L’établissement préteur vous avancera entre 60% et 80% du résultat obtenu.

Afin de valider la valeur de votre bien immobilier, certains organismes préteurs le feront estimer par un de leurs experts.

Exemple, avec une participation de la banque à hauteur de 70% des sommes à récupérer sur la vente :

Valeur de votre bien200 000 €
– Capital restant à rembourser80 000 €
>= Sommes à récupérer140 000 €
x pondération70%
= Montant du prêt relais98 000 €

Le prêt relais peut durer de 12 à 24 mois, selon les organismes préteurs. Vous avez donc tout ce temps pour vendre votre bien.

Comme tout prêt, celui-ci génère des intérêts, calculés et payables mensuellement. Néanmoins, il est possible, selon négociation avec l’organisme préteur, d’appliquer un différé sur les intérêts et de les payer intégralement à la vente de votre bien.

Pourquoi l’établissement préteur n’avance qu’une partie des sommes à récupérer ?

Les acquéreurs négocient toujours le prix du bien. L’établissement préteur va donc prévoir cette marge de négociation afin que vous n’ayez pas « la corde au cou ».

Selon le contexte du marché de l’immobilier et en fonction de si vous avez déjà signé un compromis de vente ou non, la banque va décider de vous avancer entre 60% et 80% des sommes que vous espérez récupérer sur la vente de votre bien actuel.

Une fois la vente de votre bien faite, vous aurez à rembourser le prêt restant en cours sur le bien vendu et les frais annexes (indemnités de remboursement anticipé, main levée d’hypothèque), le prêt relais et payer les éventuels intérêts différés.

S’il vous reste de l’argent après avoir tout remboursé, vous pourrez le réinjecter dans le nouveau prêt immobilier afin d’en diminuer la durée ou les mensualités.

PRÊT MODULABLE

PRÊT MODULABLE

Le prêt immobilier modulable est un prêt dont on peut modifier la mensualité à la hausse ou à la baisse pendant la durée du prêt. La modulation de la mensualité influe sur la durée du prêt (pour une augmentation de la mensualité, la durée diminue, et inversement pour une diminution de la mensualité, la durée s’allonge).

La modulation est une clause contractuelle, c’est à dire qu’elle apparaît dans les offres de prêts. Chaque établissement bancaire établit ses propres règles concernant son fonctionnement.

Voici certaines conditions données par les différents établissement préteurs : modulation possible à partir de la 2ème année du prêt, variation de 10% de la mensualité uniquement, modulation possible seulement à date anniversaire, nombre limité de modulations possibles sur toute la durée du prêt, …

Cette clause de modulation vous permet d’adapter votre prêt immobilier aux évolutions de votre situation personnelle (augmentation des revenus par exemple).

LE PRÊT À PALIERS

LE PRÊT À PALIERS

Le financement d’un bien immobilier est généralement réalisé avec plusieurs prêts : les prêts à taux faibles (prêts à taux zéro, prêt 1% employeur, …) et le prêt principal qui vient les compléter.

Ces prêts sont généralement de durées différentes. Si ces prêts s’empilent les uns sur les autres, la mensualité globale et le taux d’endettement peuvent alors être très importants. De plus, la mensualité globale changera dans le temps en fonction des modalités de remboursement des prêts et de leur terme.

Afin d’éviter ces désagréments, il existe une technique qui permet d’effectuer un lissage entre les prêts. L’amortissement du prêt principal va s’adapter en fonction de l’amortissement des autres prêts afin d’obtenir une seule et même mensualité sur toute la durée du prêt. Les différentes phases d’adaptation aux autres crédits sont appelées paliers.

PRÊT À L’ACCESSION SOCIALE (PAS)

PRÊT À L’ACCESSION SOCIALE (PAS)

Le prêt à l’accession sociale est un prêt réglementé et subventionné par le ministère du logement. Il a pour but de faciliter l’accès à la propriété.

Il peut servir à financer l’acquisition d’un logement neuf ou ancien.

La durée du PAS peut aller de 10 ans minimum à 25 ans maximum.

Le PAS donne un certain nombre d’avantages :

  • Il ouvre droit à l’A.P.L. (Aide Personnalisée au Logement), pour les ménages remplissant les conditions de ressources ;
  • Il permet d’avoir une garantie hypothécaire à faible coût (privilège du préteur de deniers) ;
  • Il est cumulable avec d’autres prêts (Prêt à taux zéro, Prêt employeur, …) ;
  • En cas de chômage de l’un des emprunteurs, une sécurisation existe en permettant un abaissement temporaires des mensualités.

Pour bénéficier de ce prêt, il faut remplir un certain nombre de conditions :

 

Le PAS ne doit pas financer plus de 100 % du prix d’achat

Les emprunteurs doivent avoir en moyenne 10% d’apport pour couvrir les frais annexes à l’acquisition : frais de notaire, frais de garantie, frais de dossier, …

Le prix d’achat est constitué du prix du logement ainsi que des éventuels frais d’agences. Le PAS ne doit pas en dépasser le total.

Le PAS peut cependant financer certains travaux : les travaux de mise aux normes d’habitabilité du logement, les travaux d’économie d’énergie, l’adaptation du logement aux besoins d’une personne handicapée physique, la transformation d’un local non destiné à l’habitation en logement.

Les plafonds de ressources

Pour bénéficier du PAS, il ne faut pas dépasser un certain plafond de ressources, en fonction du nombre de personnes du ménage (enfants à venir inclus avec attestation de grossesse).

Pour déterminer vos ressources il faut prendre votre REVENU FISCAL DE REFERENCE, figurant sur votre dernière déclaration d’impôts. Pour les couples (mariés ou non), il faut additionner les deux montants.

Plafond des ressources en fonction du nombre de personnes du ménage :

Nombre de personnes du ménage

Zone A

Zones B et C

1

19 005 €

15 183 €

2

27 895 €

22 205 €

3

33 500 €

26 705 €

4

39 118 €

31 199 €

5

44 741 €

35 713 €

par personne supplémentaire

+ 5 623 €

+ 4 498 €

 

Le type de logement

Le type d’achat

Le PAS peut financer des logements neuf ou anciens (avec ou sans travaux).

Les logements anciens de plus de 20 ans doivent être expertisés par un expert habilité à le faire. L’expertise consiste à vérifier les normes d’habitabilité du logement. (même expertise que le prêt à taux zéro).

Si le logement n’est pas déclaré conforme, l’acquéreur devra effectuer la mise en conformité. Il devra fournir à l’établissement préteur tous les devis nécessaires. Le montant total devra être prévu dans le plan de financement et pourra être financé par le PAS.

La surface minimale du logement

Pour bénéficier du PAS, le logement doit avoir une surface minimale en fonction du nombre de personnes du ménage.

Surface minimum exigée en fonction du nombre de personnes du ménage :

Nombre de personnes du ménage

surface habitable minimale

1

14 m²

2

16 m²

par personne supplémentaire

+ 9 m²

PRÊT AMORTISSABLE

PRÊT AMORTISSABLE

Le prêt amortissable est le prêt le plus utilisé dans le cadre du financement immobilier.

Les mensualités sont généralement constantes (= même mensualité tous les mois), elles se décomposent en 2 parties : les intérêts et l’amortissement (= le remboursement).

Plus le temps passe, plus la part de capital amortit est importante et plus le montant des intérêts diminue.

Le montant des intérêts est déterminé en fonction du taux d’emprunt. Il est calculé tous les mois sur le capital restant dû.

Le prêt immobilier amortissable s’oppose au crédit in fine où le capital n’est remboursé qu’à la fin du prêt. Il s’agit de la solution la plus commune pour acheter un appartement à Angers ou dans l’ouest.

GENERALITES SUR LE PRET IMMOBILIER

GENERALITES SUR LE PRET IMMOBILIER

La durée du prêt immobilier, les garanties, l’assurance de prêt immobilier, le remboursement anticipé du prêt et la réglementation du prêt immobilier.

La durée du prêt immobilier

La durée d’un prêt immobilier peut aller de 5 à 40 ans, selon la volonté des organismes préteurs.

Les garanties

Un prêt immobilier doit obligatoirement être assortit d’une garantie. En cas de problème dans le paiement des échéances, la garantie permettra à la banque de faire vendre le bien afin de récupérer les sommes qu’elle a prété.


Il existe différents types de garanties :

– L’hypothèque

L’hypothèque doit être obligatoirement constatée par un acte notarié. Elle fait l’objet d’une inscription auprès du bureau des hypothèques du lieux où se trouve le bien.

Si le bien est vendu et que le prêt est toujours en cours, il faut faire une mainlevée d’hypothèque. (cette démarche engendre des frais).

En revanche, lorsque le prêt est arrivé à son terme et que le bien n’est pas vendu, l’hypothèque s’éteint toute seule au bout de 2 ans (sans frais).

– L’inscription en privilège de prêteur de deniers (IPPD)

Le fonctionnement de l’IPPD est proche de celui de l’hypothèque. La différence est qu’elle ne peut porter que sur des biens anciens (elle ne peut donc être utilisée pour des ventes sur plan, des constructions, des travaux, …).

Son coût est inférieur à celui de l’hypothèque.

– La caution

Les cautions sont octroyées par des organismes privés, généralement créés par les banques. Les organismes de caution acceptent de cautionner un prêt immobilier sur dossier.

Voici quelques conditions d’obtentions qui reviennent le plus souvent : avoir de l’apport, ne pas dépasser 33% d’endettement.

Le coût de la caution est généralement plus élevé que celui de l’hypothèque. Cependant, lorsqu’une revente du bien est prévue dans les 5 années de l’achat elle permet de ne pas avoir de frais de mainlevée d’hypothèque. Certains organismes reversent également une partie de la somme que vous leur avez payé au départ.

L’assurance de prêt immobilier

L’assurance de prêt immobilier est obligatoire. L’assurance a pour objet de se substituer à l’emprunteur en cas de décès, invalidité ou incapacité.

Elle permet à l’emprunteur de conserver son bien immobilier et de garantir à l’établissement préteur le paiement des échéances.

Le montant total du prêt doit être assuré. Lorsqu’il y a des coemprunteurs, ils peuvent se répartir le capital à assurer. Cependant, s’ils le souhaitent, ils peuvent s’assurer chacun jusqu’à 100% du montant du prêt.

Voici les points sur lesquels vous devez obligatoirement être assuré :

– le décès : En cas de décès, l’assurance prend en charge le capital restant dû à hauteur de la quotité d’assurance à laquelle avait souscrit l’assuré ;

– la perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) : Cette garantie est associée à celle du décès. La perte totale et irreversible d’autonomie concerne toutes les personnes reconnues incapables d’avoir une quelconque activité et ayant recours à une tierce personne pour tous les gestes de la vie quotidienne. Lorsque l’assuré est déclaré en PTIA, l’assurance prend en charge le capital restant dû à hauteur de la quotité d’assurance à laquelle celui-ci a souscrit ;


– L’incapacité temporaire totale (ITT) :
 C’est l’état dans lequel se trouve l’assuré, lorsqu’à la suite d’un accident ou d’une maladie, il est dans l’incapacité totale, reconnue médicalement, d’exercer son activité professionnelle. L’assurance prend alors en charge les mensualités à hauteur de la quotité d’assurance à laquelle l’assuré a souscrit. Selon les termes du contrat, l’assurance intervient généralement après une franchise de 90 jours absolus (sans effets rétroactifs).


– L’invalidité permanente totale (IPT) :
 Si au terme de son ITT l’assuré est reconnu médicalement incapable d’exercer une quelconque activité professionnelle lui procurant gain ou profit de manière permanente et totale, il est déclaré en IPT. L’assurance prend en charge l’assuré de la même façon que pour l’ITT.

Précision : Les prêts destinés à financer des résidences locatives peuvent n’être assurés qu’en décès et PTIA.

Le coût de l’assurance est déterminé en fonction de plusieurs critères : la durée et le montant du prêt, votre âge, les risques liés à votre profession, votre état médical (les personnes ayant des soucis peuvent avoir des surprimes).

D’autres assurances facultatives :

– L’assurance chômage : La souscription à une assurance chômage n’est pas obligatoire, cependant, elle peut parfois être imposée par  l’établissement préteur pour accoder un prêt immobilier. Les conditions varient d’une compagnie d’assurance à l’autre. Il faut donc consulter en détail les conditions de mise en oeuvre avant d’en choisir une (délais de carrence, durée et montant de la prise en charge, coût, …).

– L’assurance revente : Elle permet, selon les termes du contrat, de se couvrir contre les risques de moins-value lors de la vente du bien. L’assureur assure une partie de l’éventuelle perte financière constatée lors de la vente du bien. L’assurance revente fonctionne généralement dans ces cas : décès de l’un des assurés, invalidité de l’assuré, mutation professionnelle, licenciement de l’assuré, le divorce ou la séparation des assurés.

La somme prise en charge en cas de moins value est calculée sur la différence entre le prix d’achat et le prix de revente. Elle est généralement plafonnée ( à 15 000 € en moyenne et dans la limite de 10% du prix d’achat). La durée de cette garantie est limitée dans le temps (5 ans en moyenne). Généralement d’un coût attractif, cette assurance est conseillée si vous pensez avoir des risques de mutation ou en cas de crainte d’un licemenciement économique.

Le remboursement anticipé du prêt

Lorsque vous souhaitez rembourser totalement ou partiellement votre prêt immobilier avant son terme, l’établissement bancaire vous demandera des indemnités de remboursement anticipé. Le montant de cette indemnité correspond généralement à 6 mois d’intérêts, plafonnés à 3% du capital restant dû. Les conditions du remboursement anticipé sont déterminées dans les offres de prêt.

Cependant, certains cas sont exemptés du paiement de cette indemnité : vente suite au décès, à une mutation ou au licemenciement de l’un des emprunteurs.

La réglementation du prêt immobilier

 

– La loi Scrivener 2 ( du 13 Juillet 1979) :

Elle concerne toutes les personnes physiques et qui souhaitent contracter un prêt immobilier de plus de  21 500 € pour l’acquisition d’un bien d’habitation ou à usage mixte (habitation et exploitation professionnelle). Cette loi a pour but de veiller à l’information et à la protection de l’emprunteur.

L’établissement préteur est tenu de respecter les points suivants :

– Emettre une offre écrite, gratuitement et par voir postale, à l’emprunteur et comportant les éléments suivants : l’identité des parties, l’objet du prêt, le montant emprunté et le détail des frais, la durée d’emprunt, le taux d’emprunt avec la mention fixe ou révisable, le TEG, la mensualité avec et sans assurances (tableau d’amortissement obligatoire), la garantie choisie, le coût du crédit, et toutes les conditions relatives au crédit.

Lorsque le taux d’emprunt est révisable, l’établissement préteur est tenu d’en expliquer les conditions ainsi que l’impacte sur la mensualité et sur la durée et le coût total du crédit. Il doit également indiquer l’indice de référence.

– L’offre est valable 30 jours à partir de la réception de l’offre et est valable 4 mois maximum après la signature. L’emprunteur dispose d’un délai de réflexion de 10 jours (week-ends et jours fériés inclus). Il ne doit ni accepter, ni refuser l’offre avant ce délai. Ces dispositions doivent figuer dans l’offre de prêt.

– L’article L321-2 du code de la consommation :

Cette loi veille à la protection de l’emprunteur en stipulant :

 » Aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. »

– La loi Neiertz (du 31 Décembre 1989) :

Cette loi a mis en place une commission de surendettement permettant de venir en aide aux ménages surendettés.

La commission a pour mission de prévenir les situations de surendettement et de responsabiliser les établissements préteurs et les emprunteurs.

Elle a également pour mission de trouver des solutions pour répondre aux situations de surendettement : regroupement de crédit, allongement de la durée d’emprunt, vente des biens du ménage, …